Installer une verrière de toit : conseils
Laissez entrer la lumière avec une verrière de toit
Les verrières de toit sont apparues en architecture à la fin du XIXe siècle. S’il n’en fallait nommer qu’une seule, citons celle du Grand Palais bâti sur les Champs-Élysées à Paris. Mais bien d’autres bâtiments publics en furent dotés, tels que des musées, des gares, etc., ainsi que des immeubles bourgeois, des ateliers d’artistes, des lieux où l’on fait la part belle à la lumière.
Cette lumière naturelle qui fait tant défaut au cœur des villes, notamment. Si la verrière de toit laisse passer les rayons du soleil, elle permet aussi de voir le bleu du ciel et de dormir sous les étoiles.
Votre projet de construction ou de rénovation vous permet ou vous impose peut-être l’installation d’une verrière de toit ? Voilà ce que vous devez savoir.
Le choix d’une verrière de toit
Il convient de prendre en compte le poids que représente une verrière classique, soit environ 50 kg au mètre carré. Le contexte idéal serait une charpente en bois recouverte de tuiles.
Mais si vous disposez d’une couverture en zinc reposant sur une charpente légère, prenez conseil auprès d’un charpentier-couvreur qui vous confirmera la faisabilité de votre projet. Notamment en ce qui concerne le matériau transparent :
- verre simple ;
- double ou triple vitrage isolant ;
- polycarbonate.
Les parties fixes et ouvrantes auront aussi leur importance. Contraintes techniques et montants des devis vous aideront dans votre choix, en fonction du budget alloué à ces travaux.
Le charpentier-couvreur, un artisan de bons conseils
Un professionnel connaît parfaitement son produit et peut faire prendre conscience de certains points auxquels ne pense pas le simple quidam. Un charpentier-couvreur vous guidera dans votre réflexion en vous soumettant ces détails :
- en ce qui concerne la conception, une partie ouvrante côtoie toujours une partie fixe de chaque côté ;
- avec un toit en pente, si vous optez pour une verrière de grande dimension, son installation peut engendrer une reprise de la charpente ;
- la suppression de chevrons, de pannes, est souvent délicate et coûteuse ;
- en matière d’isolation, pour un châssis métallique, veiller à supprimer les ponts thermiques ;
- le coefficient d’isolation de la verrière doit être identique à celui de la paroi de proximité ;
- les saletés déposées sur la verrière n’ont rien d’esthétique et masquent la lumière, prévoyez un accès facile au toit pour le nettoyage des parties transparentes.
Le modèle végétalisé comprend plusieurs couches, est un bon isolant thermique et ne nécessite quasiment aucun entretien. C’est également l’un des plus chers.
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