La toiture en pente
Avec la toiture arrondie et la toiture plate, la toiture en pente est l’une des trois formes de toitures possibles. Cette version est très connue et très répandue sur l’ensemble du territoire français. Elle se définit par son inclinaison qui varie selon les climats locaux et régionaux et selon la nature de certaines couvertures.
De quoi est composée une toiture en pente ?
Une toiture en pente est formée d’une charpente, véritable ossature de la structure d’ensemble. Traditionnelle ou à fermette, la charpente est l’élément qui détermine la dénivellation de la toiture. Pour garantir une protection thermique, la toiture en pente inclut des éléments d’isolation, ainsi qu’un écran sous-toiture dont le rôle consiste à renforcer les propriétés de la structure et la résistance dans le temps des différents éléments.
La couverture en tuiles ou en ardoises est la partie visible de la toiture en pente. Elle fait notamment office de barrière aux eaux de ruissellement qui sont conduites à travers un réseau de gouttière pour être évacuées voire récupérées et stockées. Enfin, un vide sous toit assure la ventilation des espaces sous la couverture, tandis que les ouvertures favorisent l’aération des lieux et l’apport de la lumière extérieure.
Comment se calcule le degré de la pente d’un toit ?
Pour construire correctement une toiture en pente, plusieurs paramètres sont à prendre en considération. Citons bien évidemment les dimensions et la structure du bâtiment en question, mais également la largeur du toit, le nombre de versants ou encore la hauteur du pignon. La combinaison de ces paramètres aide à sélectionner la couverture appropriée.
Ainsi, un toit de chaume affiche nécessairement une pente d’au moins 40 %, soit 22°. En revanche, la formule du toit en béton est uniquement retenue pour des pentes inférieures à 40 %. Le shingle offre une alternative intermédiaire, puisque ce matériau convient aux toitures dont la pente minimale est établie à 20 %.
Quelle est l’influence du climat pour poser un toit en pente ?
La sécurité est un facteur prépondérant dans le choix du pourcentage de pente du toit d’un bâtiment. Les éléments extérieurs, essentiellement climatiques comme les vents dominants ou le cumul pluie et vent, jouent un rôle prépondérant. Afin de limiter les accidents, les autorités publiques ont cartographié trois zones climatiques distinctes en France.
Grâce à cette cartographie, il est possible de connaître la pente minimale autorisée selon la nature du revêtement de la couverture. La zone 1 regroupe les territoires dont l’altitude est inférieure à 200 m, la zone 2 entre 200 et 500 m, et la zone 3 supérieure à 500 m. A l’intérieur de ces zones se déclinent trois situations :
- protégées : entourée de collines ou de montagnes, la région est abritée des vents ;
- normales : léger impact du vent sur des territoires de plaines ou de plateaux ;
- exposées : lieux de hautes altitudes (sommets et cols montagneux), espaces insulaires et littoral maritime (moins de 5 km des côtes).
Afin d’obtenir tous les renseignements sur la façon d’installer une toiture en pente et de concevoir le degré de la dénivellation de votre toit, faites appel à un couvreur professionnel de votre région.
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